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Il est frais mon gâteau

Gâteau roulé aux fraises Gariguette, chantilly au miel de lavande
moelleux fruité laitier fondant crémeux humide floral


   Prenez soin de vous.

Un bon petit gâteau

Gâteau au yaourt au sirop d'érable et crème fouettée au thé bergamote
moelleux crémeux boisé humide mousseux laitier


   Le thé noir Earl Grey a pour moi une saveur singulière. Il fait écho à de nombreux doux souvenirs. C'est le thé que ma maman buvait tous les matins quand j'étais enfant et adolescente. Parfois quand je me levais avant elle, le week-end, j'avais le plaisir de le lui préparer, pour lui faire une surprise. Je lui préparais aussi son yaourt de brebis, juste mélangé comme elle l'aimait dans son bol, avec un peu de flocons d'avoine et deux cuillères à café de miel. Puis je l'attendais assise sur ma chaise, les jambes impatientes, avec un grand sourire sur les lèvres qui disait "J'ai préparé ton petit-déjeuner, tadam !". Quelquefois je l'attendais un peu plus longtemps sur ma chaise. Il m'est même arrivé de devoir réchauffer son thé pendant la matinée, lorsque ma mère dormait plus qu'à l'habitude. Je ne voulais surtout pas qu'elle se réveille et que son thé soit froid. Il était fait avec le cœur, il fallait au moins qu'il soit parfait. Parce que, une fois qu'elle se levait et qu'elle découvrait son petit-déjeuner prêt à être dégusté, elle avait un sourire et un regard débordant de bonheur et d'amour.

   Aujourd'hui je ne sais pas si elle boit toujours son Earl Grey le matin, mais ma maman a toujours le même regard.


La Couleur des banana breads

Banana bread au chocolat noir Abinao
moelleux chocolaté


   Cette année Gastelovore a décidé d'hiberner... en été. Pour être honnête on n'a pas vraiment eu le choix, le temps nous a manqué. Vous aussi vous nous avez manqué. Alors après un long sommeil, voici un petit retour tout en douceur. On essaiera de ne plus dormir si longtemps, promis.

Le riz tranquille

Gâteau de riz au lait en deux textures à la vanille de Tahiti
moelleux laitier fondant floral


   Ce gâteau est une petite merveille. Avec un seul appareil, il révèle deux textures. Sa base ressemble à celle du flan agrémentée de grains de riz fondants. Sur le dessus, une texture si moelleuse et aérienne qu'on imagine manger un nuage. Avez-vous déjà mangé un nuage ?

Le fondant éternel

Fondant au chocolat noir et kasha
fondant chocolaté croquant craquant boisé beurré


   Le kasha et moi c'est une grande histoire d'amour. J'en mets partout, dès que je peux. Surtout dans mes porridges. Il se trouve que le chocolat noir et le kasha ça s'associe très bien. Est alors née cette petite merveille. Cette douceur a tout d'un beau fondant : puissante en chocolat, beurrée, sucrée comme il faut, elle fond sur les papilles pendant que votre cœur fond de plaisir. Quand vos dents croquent dans le kasha, vous vous servez une deuxième part. Et vous avez raison, parce que ce fondant, il est trop bon.

Combray

Madeleines au miel de Cyril Lignac et Benoît Couvrand
moelleux beurré croustillant


   « Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, je me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
   Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique mais l’évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et, pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement ; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.
   Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l’image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu’à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l’insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne puis distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m’apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s’agit.
   Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.
   Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé ; les formes — et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot — s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »

Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913.

Une courge d'amour

Gâteau aux graines de courge torréfiées, abricots Bergeron rôtis et crème fouettée
moelleux fondant boisé laitier humide crémeux fruité mousseux aéré


    A merveille, les graines de courge, les abricots rôtis et la crème fouettée se marient. Dégusté d'abord seul, le gâteau se révèle être une gourmandise aux saveurs boisées uniques, qui étonne le palais - habitué aux amandes ou aux noisettes - et l'enchante. Dégusté avec un fragment d'abricot rôti, la légère acidité sucrée de l'abricot contraste avec la rondeur de la graine. Dégusté avec un brin de crème, c'est une autre douceur qui s'offre à vous. Aucune raison alors de ne pas se laisser charmer.

    Et si, vous aussi, la générosité vous prend au moment de servir la crème fouettée, vous pourrez, comme nous, la déguster seule avec les doigts. 


Le Loup de Wall Street

Trader ou financier géant aux framboises et kasha
moelleux fruité croustillant beurré acidulé humide floral boisé


   Avec les financiers les pupilles se raniment... elles émergent de leur sommeil... doucement... Puis elles s'émeuvent... puis elles papillottent d'envie. D'un coup elles sautent ! Comme ça ! Haut ! Oui comme ça ! Elles bondissent ! Très haut ! Elles rebondissent ! Encore plus haut ! Si haut qu'elles font trembler Iris ! Iris pleure de délice. Puis les papilles s'affolent. Elles trépignent. Enthousiastes. Impatientes. Elles s'élancent ! Elles volent ! Elles aussi tellement bondissent qu'elles touchent le plafond ! Elles réveillent tout le palais assoupi. Tout le monde y dormait. Paisiblement. Mais elles chantent la gloire de ces douceurs. Elles louent fort. Elles célèbrent. Le chœur fait résonner le château tout entier. Tout le corps du palais reprend vie. Puis les désirés invités entrent. Le palais dansent. Il suit le rythme de la gourmandise. De joie il fait palpiter le cœur. 


A quoi rêvent les cakes au citron

Cake au citron de Menton de Julie Andrieu
moelleux beurré agrume acidulé


    Une perle culinaire d'un coin presque intime tant il est petit des Alpes-Maritimes, le citron de Menton le demeure certainement.

    Si nous tentons de résumer qui il est, il se révèle, comme nous le savons, agrume, et plus précisément de la famille des rutaceae - les rutacées étant des végétaux producteurs d'huiles essentielles. Doté en 2015 d'une Indication Géographique Protégé (I.G.P.) qui assure son origine géographique citée plus haut, le savoir-faire qu'il requiert et sa qualité, il ne peut provenir que des espèces de citrons Adamo, Cerza, Eureka, Santa Teresa et Menton. Inutile donc de chercher ailleurs. Concernant sa couleur, que l'agrume obtient sur l'arbre, il s'avère selon sa cueillette et les saisons parfois clair ou parfois verdâtre, tantôt vif ou tantôt intense et lumineux. Lors de la froideur des nuits hivernales il apparaît par exemple d'un jaune vif, presque fluorescent. Du côté de sa collecte, il reste recueilli à la main tout au long de l'année, primeur ou à maturité, et ne reçoit aucun traitement chimique après récolte. Si vous touchez à son écorce, et cela quel que soit son diamètre imposé par l'I.G.P. entre 53 et 90 millimètres, vous vous rendrez compte qu'elle se montre très attachée à son tout, et si vous parvenez à l'ôter, vous découvrirez un agrume composé d'au moins 25% de jus tant il est ruisselant lorsque vous le presserez. Sa chair, elle, tout aussi parfumée que son jus, possède un caractère bien prononcé qui offre des saveurs de citronnelle. A partir de tout cela, l'agrume semble promettre bien des gourmandises.

    Mais le citron de Menton, d'où vient-il ? Si nous résumons maintenant brièvement l'histoire de cet agrume, nous apprenons que s'il fleurissait principalement des figuiers, vignes et céréales dans la ville de Menton jusqu'au XIVe siècle, il arriva oliviers et agrumes à partir du XVe. C'est en 1471 qu'apparaît la première mention d'une terre composée de 67 citronniers. Une vingtaine d'années plus tard, en 1495, se manifestera la première trace d'une exportation de citrons au duc d'Orléans de l'époque qui n'est autre que Louis XII, le prédécesseur de François Ier. Il semble s'ensuivre ensuite la fortune de l'agrume, du XVIIe au XIXe siècle, où seront exportés plus de trente millions de citrons par an vers l'Amérique du Nord ou la Russie tout en passant par l'Angleterre. Néanmoins, sa culture paraît s'affaiblir dès la seconde moitié du XIXe où débute une période de maladies et d'intempéries mêlée à l'exode agricole et au développement urbain qui affaiblissent, petit à petit, la culture de l'agrume qui se fait de plus en plus rare. Mais si l'âge d'or du citron de Menton demeure éteint, le feu semble doucement renaître de ses cendres à partir de 1875 lors de la création mentonnaise de la fête du citron, se déroulant une année par ci ou une année par là. Voyant l'attrait de la rencontre diminuer, l'événement créera en 1928 une exposition de fleurs et d'agrumes qui, face à la réussite du rendez-vous, nommera officiellement l'événement Fête du Citron en 1934. Deux ans plus tard, en 1936, la Fête du Citron et son exposition ne cesseront de revenir chaque année, excepté lors de la Seconde Guerre. Aujourd'hui, le citron de Menton et la passion qu'il génère vivent toujours.

    Voilà la brève histoire du citron de Menton.

    De ce bijou Julie Andrieu en a concocté un cake. Et le cake ? me demandez-vous ? Ô le cake il est fort bon.

Le brownie qui rêvait

Fudgy brownie au chocolat noir et noix de coco
dense beurré fondant chocolaté fruité crémeux


   Il n'est pas chose nouvelle que l'union du chocolat noir et de la noix de coco demeure un mariage heureux. Chez Gastelovore, nous l'aimons d'ailleurs infiniment, comme ici. Si cette pure merveille se mérite, puisqu'il faut une certaine patience pour l'ouvrir et alors s'émerveiller de ses secrets, la mystérieuse se révèle d'une profonde et inépuisable tendresse, aux odeurs et saveurs exotiques si crémeuses que nous rêverions presque de nous y baigner. Pour toucher au songe, il reste possible de la cuisiner. A elle alors, de se baigner en vous.

La maison de la châtaigne-qui-pelote

Cake aux deux pommes et à la châtaigne
moelleux humide fruité boisé fondant


    Comme le printemps semble déguisé en automne et quelque peu grognon, il est encore temps de profiter d'un gâteau aux saveurs de l'arrière-saison.

Libres sont les banana breads

Banana bread à la cacahuète
moelleux fruité boisé


    Souvent impatiente, longue, parfois éternelle, s'avère l'attente du printemps. Cette période où l'hiver demeure présent mais laisse doucement place à la renaissance du monde. Cet entre-temps où le soleil se démasque de ses compagnons cirrus et cumulus, où l'air hiémal se réchauffe silencieusement au gré de ses envies, où les hibernants se raniment, se dégourdissent, où l'oiseau voyageur revient escorté d'une horde migratrice chevronnée, où Maia commence à fortifier la flore qui paisiblement émerge de son sommeil, où les bourgeons s'épanouissent, où les feuilles se développent, verdoient et apparaissent éclatantes de jeunesse.

    Alors quand la renaissance du monde reste attendue, souhaitée, désirée, réchauffons par la gourmandise notre cœur dans l'attente que le soleil révélé embrase délicatement notre peau dévoilée.


Brownie d'un commis voyageur

Fudgy brownie aux noisettes torréfiées et beurre aux cristaux de sel
fondant beurré dense chocolaté croquant boisé


    Il m'a fait fondre, ce brownie là, avec son air de roi. Dense, fondant, une croûte craquelée, un puissant goût chocolaté mêlé à du beurre salé, des noisettes torréfiées croquantes, il a tout pour vous séduire. Posez-y vos lèvres, croquez, laissez-vous envoûter.

Le cake est bleu comme une orange

Cake aux pommes Tentation, orange, carottes et noisettes
moelleux fondant fruité croquant boisé agrume


    Proche des saveurs et senteurs d'un carrot cake (ici ou ) et pourtant si singulier, ce cake se dévoile d'abord tout moelleux, tout doux, puis puissant grâce à ses humeurs d'agrume. Il s'accommode parfaitement avec un bon thé noir, mais s'apprécie aussi tout seul, un dimanche après-midi d'hiver.

Amours bretonnes

Quatre-quarts au beurre demi-sel, pommes Tentation et noix caramélisées
moelleux dense beurré fruité croquant boisé fondant humide


    Avec le froid de ces derniers jours d'automne, l'entrée toujours plus tardive de la lumière et son départ toujours plus pressé, l'envol des feuilles et le vent hurleur, il ne reste plus beaucoup de soleils à vivre avant l'arrivée de l'hiver. Profitons alors des saveurs régressives d'un quatre-quarts pour résister à ces changements.

Un carrot cake nommé désir

Carrot cake aux noix, noix de coco et lait ribot
fruité fondant épicé moelleux boisé


    Lors de la réalisation d'un carrot cake, j'aime avant tout que le parfum des épices vienne séduire mon odorat. J'aime le moment où la coction de ses automnales senteurs exhalent la pièce, lorsque les effluves attisent mes papilles et enflamment mon cœur. Une fois cuit et ôté de son moule, j'aime deviner par le toucher son incroyable moelleux, j'aime découvrir son âme à la découpe, y percevoir les orangées, imaginer l'artifice et la douceur qu'elles apportent. Alors en tranches, j'aime observer son caractère douillet, respirer ses arômes, connaître sa tendresse sur mes lèvres, j'aime goûter sa générosité.

    Aujourd'hui, l'huile a été détrônée par du lait ribot afin d'apporter un moelleux que lui seul ne peut offrir et de la farine de coco a été ajoutée pour l'enrichir d'une légère saveur coco. Le tout a accueilli des noix torréfiées et des carottes râpées de deux différentes façons pour obtenir un carrot cake avec une texture fondante des plus irrésistibles.

Des journées entières dans le chocolat

Fondant au chocolat noir à la purée de cacahuète
fondant chocolaté humide boisé 


    Une fine enveloppe, un cœur humide extrêmement fondant qui contraste mais s'accorde à des bords moelleux, une saveur chocolatée aux humeurs boisées, amenées par la complice amitié des cacahuètes et du chocolat noir : voilà ce que promet chaque bouchée de ce gâteau gourmand, généreux et régressif qui, par sa tendresse, réconforte les vagues de l'âme lors des derniers jours du huitième mois de l'année.


Les Amours

Gâteau à l'amande, fraises Gariguette et noix de coco
fondant fruité frais moelleux boisé humide fruité crémeux acidulé


    J'ai longtemps hésité sur la texture de ce gâteau. Après l'avoir réalisé plusieurs fois l'an passé, après hésitations, oscillations et tâtonnements, c'est aujourd'hui qu'il m'a fait craquer. Sa texture ? d'abord humide et fondante, puis moelleuse, généreuse. Ses saveurs ? légèrement sucrées, fruitées et boisées... une douceur sur les papilles.

   Ensoleillé par le lait de coco, ce gâteau, synonyme des beaux jours, réjouit.



Au revoir tristesse

Gâteau crumble aux pommes Royal Gala, cacahuète et vanille Bourbon
moelleux fruité frais croustillant friable boisé fruité floral


    Une petite merveille. Ce gâteau crumble me paraît être une petite merveille. Voilà un moment que le mariage pomme, cacahuète et vanille vaguait dans ma pensée, sans vraiment savoir comment prendre corps. Voilà un moment que le gâteau crumble me séduisait, sans vraiment réussir à m'ensorceler. Lors d'un fort jour de pluie, alors que mon corps, froid, infusait, je rentrais et réalisais ce gâteau : mon cœur fut réveillé par cette tendresse moelleuse et fruitée.

Le traité du cake

Cake aux pommes Royal Gala râpées, érable et coco
moelleux fondant fruité frais fruité crémeux


    Pomme, sirop d'érable et noix de coco. Comme l'alliance de ces trois saveurs, sucrées mais délicates, se montre douce pour les papilles. Envoûtant, sur des pancakes matinaux. Aujourd'hui, par ce froid, les pancakes ont laissé place à une gourmandise encore plus moelleuse, encore plus fondante. Le cake les a comme détrônés. Ce n'est d'ailleurs pas un cake, c'est un délice. Votre petite cuillère et vos papilles découvrent un gâteau qui saura prendre soin de vous dès votre réveil, tant il est douillet.