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Pensées de mouton

Biscuits à la crème crue et au miel d'acacia
croustillants moelleux floral


   J'avais en tête une recette de biscuits. Je voulais des biscuits à la crème et au miel. Croustillants sur les bords mais légèrement moelleux au centre. De la crème crue, bien sûr, pour obtenir un maximum de saveurs. Avec un beau miel, d'acacia par exemple, pour que cela reste subtil et qu'il vienne sublimer la fin de bouche. Alors j'ai mis sur papier et préparé des biscuits simples, authentiques. Des biscuits parfaits avec un thé ou une compote. Des biscuits fidèles qui vous régaleront tout au long des années.

Un cookie de tonnerre

Cookies au chocolat blanc Ivoire et speculoos
croustillant épicé moelleux beurré


    Gastelovore commence à fourmiller... notamment de recettes de cookies... mais que voulez-vous, par chez moi le ciel pleure... et la température n'est pas des plus chaleureuses... il faut bien trouver réconfort lorsque le printemps se cache... et ces cookies là consolent tout à fait. Et pourtant... normalement Gastelovore et le chocolat blanc... ce n'est pas du tout comme les doigts de la main... on ne passe pas de temps ensemble... on ne part pas en vacances ensemble... on ne s'aime pas vraiment... et... pourtant... l'association chocolat blanc speculoos a titillé nos papilles... ça sonnait bien sur le papier... du coup en s'est mis en cuisine... et pour aujourd'hui... on s'est parfaitement supporté.

La vérité sur bébé speculoos

Speculoos
beurré croustillant épicé


   Je ne sais pas pour ce qui vous concerne, mais de mon côté, ne faisant pas partie de la Cour de Belgique la Maison Dandoy ne me fournit malheureusement pas en speculoos. Il faut donc que je me concocte moi-même ces petites douceurs.

   Réaliser ce traditionnel biscuit belge, ou hollandais, ou les deux - je ne sais pas vraiment - est chose envoûtante. L'association des épices met en émoi les émotions olfactives, tant pendant la préparation de la pâte que pendant la cuisson de cette dernière, puis s'affolent ensuite les papilles. Le plus délicat dans tout cela est de laisser séjourner plusieurs heures la pâte au froid et de patienter une nouvelle fois que les biscuits refroidissent et durcissent complètement à la sortie du four avant de les déguster... mais quel suavité et quel bonheur une fois les papilles réconfortées.

Le Jardin des poulpes

Biscuits au cacao et à la châtaigne
beurré croustillant boisé chocolaté



   Quand je suis tombée sur mon paquet de farine de châtaigne dans un de mes placards, j'ai tout de suite eu envie de biscuits. Puis de pommes. Parce que les châtaignes et les pommes ça va vraiment bien ensemble. Mais je suis revenue à mes biscuits et je me suis rappelée les biscuits au cacao et à la châtaigne d'Edda, biscuits qui m'avaient laissée bavant devant mon écran. Quelques heures ont passé et j'ai enfin eu ces merveilleux biscuits.

Ce que disent les tartes

Tarte rustique aux poires Conférence, caramel au thé noir bergamote
croustillant fruité fondant humide 


   J'avais envie de caramel. J'avais bigrement envie de caramel... Le caramel ça m'connait et quand ça m'prend ça m'lâche pas. Surtout celui au beurre salé. J'aime tout de lui. Je l'aime liquide, croquant, crémeux, onctueux, mousseux, glacé, en poudre, dans une crème pâtissière, dans un éclair, dans un soufflé, dans un macaron, dans des sablés, dans une chantilly, dans une pâte à tartiner, dans un flan, dans du pop-corn, dans du nougat, dans un croissant, dans un riz au lait, dans une mousse, dans une glace, dans une crêpe, dans un entremet, sur une gaufre, dans une madeleine... J'aime tout de lui et je l'aime partout. J'aime le classique, et j'aime l'original. Du coup, j'ai imaginé une tarte aux poires, toute simple, mais avec un caramel au thé noir bergamote.

   Et ça... ça... je vous l'dis... vous trouverez pas meilleur aujourd'hui.

Combray

Madeleines au miel de Cyril Lignac et Benoît Couvrand
moelleux beurré croustillant


   « Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, je me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulés dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m’apporte un peu moins que la seconde. Il est temps que je m’arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n’est pas en lui, mais en moi. Il l’y a éveillée, mais ne la connaît pas, et ne peut que répéter indéfiniment, avec de moins en moins de force, ce même témoignage que je ne sais pas interpréter et que je veux au moins pouvoir lui redemander et retrouver intact à ma disposition, tout à l’heure, pour un éclaircissement décisif. Je pose la tasse et me tourne vers mon esprit. C’est à lui de trouver la vérité. Mais comment ? Grave incertitude, toutes les fois que l’esprit se sent dépassé par lui-même ; quand lui, le chercheur, est tout ensemble le pays obscur où il doit chercher et où tout son bagage ne lui sera de rien. Chercher ? pas seulement : créer. Il est en face de quelque chose qui n’est pas encore et que seul il peut réaliser, puis faire entrer dans sa lumière.
   Et je recommence à me demander quel pouvait être cet état inconnu, qui n’apportait aucune preuve logique mais l’évidence de sa félicité, de sa réalité devant laquelle les autres s’évanouissaient. Je veux essayer de le faire réapparaître. Je rétrograde par la pensée au moment où je pris la première cuillerée de thé. Je retrouve le même état, sans une clarté nouvelle. Je demande à mon esprit un effort de plus, de ramener encore une fois la sensation qui s’enfuit. Et, pour que rien ne brise l’élan dont il va tâcher de la ressaisir, j’écarte tout obstacle, toute idée étrangère, j’abrite mes oreilles et mon attention contre les bruits de la chambre voisine. Mais sentant mon esprit qui se fatigue sans réussir, je le force au contraire à prendre cette distraction que je lui refusais, à penser à autre chose, à se refaire avant une tentative suprême. Puis une deuxième fois, je fais le vide devant lui, je remets en face de lui la saveur encore récente de cette première gorgée et je sens tressaillir en moi quelque chose qui se déplace, voudrait s’élever, quelque chose qu’on aurait désancré, à une grande profondeur ; je ne sais ce que c’est, mais cela monte lentement ; j’éprouve la résistance et j’entends la rumeur des distances traversées.
   Certes, ce qui palpite ainsi au fond de moi, ce doit être l’image, le souvenir visuel, qui, lié à cette saveur, tente de la suivre jusqu’à moi. Mais il se débat trop loin, trop confusément ; à peine si je perçois le reflet neutre où se confond l’insaisissable tourbillon des couleurs remuées ; mais je ne puis distinguer la forme, lui demander, comme au seul interprète possible, de me traduire le témoignage de sa contemporaine, de son inséparable compagne, la saveur, lui demander de m’apprendre de quelle circonstance particulière, de quelle époque du passé il s’agit.
   Arrivera-t-il jusqu’à la surface de ma claire conscience, ce souvenir, l’instant ancien que l’attraction d’un instant identique est venue de si loin solliciter, émouvoir, soulever tout au fond de moi ? Je ne sais. Maintenant je ne sens plus rien, il est arrêté, redescendu peut-être ; qui sait s’il remontera jamais de sa nuit ? Dix fois il me faut recommencer, me pencher vers lui. Et chaque fois la lâcheté qui nous détourne de toute tâche difficile, de toute œuvre importante, m’a conseillé de laisser cela, de boire mon thé en pensant simplement à mes ennuis d’aujourd’hui, à mes désirs de demain qui se laissent remâcher sans peine.
   Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d’autres plus récents ; peut-être parce que, de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s’était désagrégé ; les formes — et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel sous son plissage sévère et dévot — s’étaient abolies, ou, ensommeillées, avaient perdu la force d’expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »

Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913.

Les Soirées de mélasse

Biscuits à la mélasse
croustillant épicé beurré



    Décembre et sa fraîcheur ensoleillée, décembre et ses lumières, décembre et ses odeurs de Noël dans le four.

L'Affaire Charles Dexter Cookie

Cookies au chocolat blond Dulcey et amandes caramélisées
moelleux beurré croquant boisé croustillant


    Oui, j'ai refait des cookies. Des cookies tout tout chewy.

Lumière de cookie

Cookies au chocolat blond Dulcey, kasha et farine de sarrasin
moelleux boisé croustillant beurré croquant craquant


    La poussée d'Archimède. L'Amérique. La pénicilline. Les ruines de Pompéi. La ganache. La loi de la gravitation universelle. La Vénus de Milo. Le neutron. Les bêtises de Cambrai. La grotte de Lascaux. L'épave du Titanic. La radioactivité. Le chocolat blond Dulcey.

    Tout cela a un point commun.

    Le hasard.

    A chaque délectation du chocolat blond Dulcey Valrhona, je remercie Frédéric Bau. Je le remercie pour ce jour où, lors d'une démonstration de pâtisserie au Japon, il oublia du chocolat blanc au bain-marie. Le temps écoulé le transforma en chocolat blond aux odeurs biscuitées, de beurre et de lait caramélisé. Huit ans plus tard, après recherches et développement, le chocolat blond Dulcey naquit pour notre plus grand plaisir.

Le Loup de Wall Street

Trader ou financier géant aux framboises et kasha
moelleux fruité croustillant beurré acidulé humide floral boisé


   Avec les financiers les pupilles se raniment... elles émergent de leur sommeil... doucement... Puis elles s'émeuvent... puis elles papillottent d'envie. D'un coup elles sautent ! Comme ça ! Haut ! Oui comme ça ! Elles bondissent ! Très haut ! Elles rebondissent ! Encore plus haut ! Si haut qu'elles font trembler Iris ! Iris pleure de délice. Puis les papilles s'affolent. Elles trépignent. Enthousiastes. Impatientes. Elles s'élancent ! Elles volent ! Elles aussi tellement bondissent qu'elles touchent le plafond ! Elles réveillent tout le palais assoupi. Tout le monde y dormait. Paisiblement. Mais elles chantent la gloire de ces douceurs. Elles louent fort. Elles célèbrent. Le chœur fait résonner le château tout entier. Tout le corps du palais reprend vie. Puis les désirés invités entrent. Le palais dansent. Il suit le rythme de la gourmandise. De joie il fait palpiter le cœur. 


Ne pariez jamais votre cheesecake au diable

Cheesecakes individuels aux fraises Gariguette, vanille Bourbon et mascarpone
crémeux laitier croustillant fromager humide beurré fruité floral onctueux fondant acidulé



    Si vous aussi lorsque vous trouvez un cheesecake au pied de votre porte vous ne pouvez pas vous contenir de le manger alors qu'il a été commandé chez Mama's Little Bakery par Mrs. Braverman, la voisine du dessous, car le postier s'est trompé d'étage, et si vous aussi, vous seriez capable de le manger, tant il reste crémeux, alors qu'il est tombé de votre assiette dans le palier, alors à vous aussi ce cheesecake plaira.

La princesse des tartes

Tarte amandine aux pommes Belchard et érable
croustillant beurré boisé fondant fruité


    La saison des pommes s'est levée. Naissent alors dans les pommiers des petits soleils vermillon, grenat, orangés, verts ou dorés, parfois mouchetés. Avec sa saveur délicatement acidulée, sa fermeté libérant un jus sucré une fois croquée, la tendre et rustique Belchard se marie aussi passionnément à la gourmandise du sucre d'érable et de son sirop qu'au parfum boisé de l'amande, présente dans sa crème et dans la pâte sucrée. Avec la douceur du fruit de l'amandier et la générosité des pommes en quartiers, à vous maintenant d'y succomber.



L'appel du cookie

Cookies au chocolat noir et pâte d'amande
fondant beurré chocolaté croustillant moelleux boisé


    D'abord croustillants à l'orée, puis à la cime, et tant moelleux au cœur. Un parfum beurré, boisé, chocolaté. Ces cookies nous ont conquis.


Le soda bread de Leopold Bloom et Stephen Dedalus

Soda bread ou wheaten bread irlandais
dense croustillant croquant moelleux boisé


    "La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la cordillère des Andes.
    Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente.
    Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable…
    Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation."
    Francis Ponge, "Le pain", Le Parti pris des choses, 1942

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    J'aime le pain. J'aime son odeur qui se balade dans la rue les jours de pluie. J'aime son parfum lorsqu'il vient de sortir du four, qu'il est encore chaud. J'aime les couleurs dorées de sa croûte bien cuite, ses nuances, sa beauté. J'aime écouter la musique de sa croûte, les chuchotis de sa mie. J'aime quand sa croûte croustille ou croque sous la dent et tranche avec le fondant de sa mie alvéolée. J'aime sentir le pain, le voir, l'entendre, le toucher, le goûter.

    J'aime le pain et j'admire les artisans boulangers, les vrais, les maîtres. J'aime aller dans ma petite boulangerie à moi, celle sur la place à deux pas de mon toit, installée à côté de cette épicerie qui vend du fromage de saison, à l'ombre de l'église. Que le soleil réchauffe mon cœur ou que le froid fâche mon humeur, j'aime attendre mon tour à l'extérieur de la boulangerie alors que certains de ses amoureux sont arrivés avant moi, parfois même leur chemin est bien plus long que le mien. J'aime entrer dans ce lieu où le temps s'arrête, où les arômes de fruits secs, de beurre ou encore de châtaigne embaument l'air, vos narines et vos poumons, où les confitures, les biscuits, les différents pains, pâtisseries et viennoiseries font rêver vos papilles. J'aime leur simplicité restée même avec l'arrivée du col bleu blanc rouge il y a plus de vingt ans, j'aime leur gentillesse, leur authenticité et leur sincérité, qui se retrouvent dans leur travail, leur passion, leurs produits, qu'ils aiment et chérissent. J'aime ma petite boulangerie.

    Parfois, heureusement, ma petite boulangerie et son équipe se reposent. C'est le moment où l'irish soda bread trouve sa place dans mon foyer. Parce que le pain, j'aime parfois aussi le confectionner. Doté d'un fort caractère, le soda bread irlandais est d'une simplicité et d'une sincérité étonnantes. Ni levure, ni levain, ni pétrissage, ni levée. Farine, lait ribot, bicarbonate de sodium, sel. Un bref mélange, un façonnage sommaire, une croix à la grigne pour, relate-t-on, faire fuir le diable, une mise au four. Une pincée de patience pendant que le pain lève grâce à l'union du bicarbonate et du lait ribot... Dégustation... Appréciation. C'est tout.

    Sa croquante croûte et sa mie, dense et moelleuse à la fois, ont de quoi vous dorloter. Régalez-vous en le jour même, avec du sucré comme du salé. Ici, on le préfère bien grillé, avec du beurre aux cristaux de sel et de la confiture.

Les scones de Gulliver

Scones au Roquefort et deux sésames
fromager moelleux beurré croustillant boisé


Au coeur du cheesecake

Cheesecake et ses pêches pochées au sirop de verveine citronnelle
onctueux crémeux croustillant beurré fondant fruité crémeux humide 


    Nous avons voulu goûter la recette du Cheesecake parfait de Pascale Weeks, autrice de C'est moi qui l'ai fait ! (ici), site connu et reconnu du côté culinaire de la toile. Tiré de son dernier livre Le Dessert était (presque) parfait aux éditions Solar publié en 2016, son cheesecake porte très bien son nom. Nous nous sommes cependant permis de préférer le beurre doux au beurre demi-sel de la recette et d'ôter l'extrait de vanille afin que nulle saveur ne vienne voiler les pêches et la verveine.

    Une petite douceur d'été.

Un Digestive dans la bibliothèque

Digestive biscuits de Bee Berrie
croustillant beurré


    Ils ont un drôle de nom, ces petits biscuits anglais. C'est dû à la présence du bicarbonate de sodium alimentaire dans la pâte à ce qu'il paraît. Mais c'est un grand classique vous savez. C'est pas juste des petits biscuits ordinaires. C'est une icône au drôle de nom. Mais ils sont pas bien compliqués. Farine, beurre, sucre, flocons d'avoine, c'est presque tout. Le reste c'est du niveau de la pincée. C'est pas grand chose en somme. C'est rapide. C'est rapide et c'est bon. Enfin ils sont sympas aussi avec une tasse de thé à son heure. Puis c'est eux que les Anglais utilisent pour les fameux gâteaux au fromage anglo-saxons. Ils les préfèrent au Graham crackers américains les Anglais. Je sais pas trop pourquoi. Mais je sais pas non plus trop pourquoi les Américains préfèrent leurs biscuits à eux. Moi je sais juste que je les aime bien ces petits biscuits.

La Dame aux vacherins

Vacherins individuels en cornet de glace, framboise citron vert
croustillant fondant fruité floral crémeux aéré agrume acidulé
  

    Avec leurs meringues des plus fragiles, ces vacherins nous auront causé bien des histoires. Entraînement, soin et patience sont les maîtres mots pour la réalisation de ces meringues coniques, mais gourmandise, satisfaction et plaisir règnent lors de la mise en bouche.

    Le croustillant sucré de la meringue, le fondant du sorbet framboise et la chantilly, aérée et crémeuse, contrebalancés par l'alliance connue avec le citron vert, font de la dégustation de ces vacherins une joie ludique, fraîche et fruitée, idéale pour la belle saison.

Le rocher coco de Tanios

Rochers coco ou rochers congolais
croustillant moelleux fruité crémeux


    Ces petites bouchées à la noix de coco qui portent leur nom grâce à leur apparence irrégulière sont si simples, aux saveurs si fruitées et crémeuses, à la texture si moelleuse et pourtant si croustillante qu'il paraît impossible pour un amoureux de la noix de coco de s'en priver.

   Les rochers qui suivent sont une reprise de la recette de Christophe Felder dans son célèbre ouvrage Pâtisserie (aux éditions La Martinière, Paris, 2015), recette que nous avons remaniée pour transformer le sucre semoule en sucre de coco et accorder les proportions à nos papilles.

    Un petit concentré de plaisir.

Au revoir tristesse

Gâteau crumble aux pommes Royal Gala, cacahuète et vanille Bourbon
moelleux fruité frais croustillant friable boisé fruité floral


    Une petite merveille. Ce gâteau crumble me paraît être une petite merveille. Voilà un moment que le mariage pomme, cacahuète et vanille vaguait dans ma pensée, sans vraiment savoir comment prendre corps. Voilà un moment que le gâteau crumble me séduisait, sans vraiment réussir à m'ensorceler. Lors d'un fort jour de pluie, alors que mon corps, froid, infusait, je rentrais et réalisais ce gâteau : mon cœur fut réveillé par cette tendresse moelleuse et fruitée.