Affichage des articles dont le libellé est Acidulé. Afficher tous les articles

Astérix chez les Bretons

Tarte aux fraises de Plougastel, sarrasin grillé et crème pâtissière
fruité acidulé croquant beurré boisé fondant humide crémeux


    J'aime à connaître l'histoire et les histoires de la gastronomie, l'histoire et les histoires culinaires. Celles des terroirs et celles des régions. Celles des peuples et celles des cultures. Celles des produits et celles des mets. Celles des chefs et celles des cheffes. De la découverte du feu à aujourd'hui, j'aime à connaître les origines, les évolutions, les tourments, les virages, les provenances, les anecdotes, les découvertes, les ères, les modes... Tellement que, quand, joyeusement, je croque dans une fraise, mon esprit se perd souvent à penser à Antoine Nicolas Duchesne, ce botaniste qui découvre par hasard en 1740 que l'association d'un fraisier du Chili, le Fragaria chiloensis, et d'un fraisier de Virginie, le Fragaria virginiana, donne des fraisiers ananas, le fameux Fragaria x ananassa, fraisiers dont découlent la plupart de nos fraises d'aujourd'hui. La ville de Plougastel profite d'ailleurs de cette hybride spontané pour en devenir le premier lieu de production... et ainsi naquit la "fraise de Plougastel".
    Cependant tout cela ne serait pas arrivé sans l'explorateur bien connu Jacques Cartier : c'est ce monsieur qui, au XVIe siècle, nous ramène des fraisiers de Virginie lors de ses explorations au Canada... Visionnaire peut-être, possiblement gourmand, ma foi je ne le connais pas personnellement. Mais tout cela ne se serait pas produit non plus sans Amédée François Frézier. Car cet ingénieur navigateur explorateur cartographe et botaniste qui porte bien son nom est l'homme qui nous rapporte en 1714 des plants de fraisiers du Chili. Certes, il nous remet des fraisiers mâles et infertiles, mais cela reste grâce à lui si des plants fécondables seront ramenés plusieurs décennies plus tard, plants qui participeront alors à l'inattendu hybride.

    J'aime à connaître l'histoire et les histoires. Tellement que, quand, joyeusement, je croque dans une fraise, mon esprit souvent remercie Jacques Cartier, Amédée François Frézier et Antoine Nicolas Duchesne.

Le Loup de Wall Street

Trader ou financier géant aux framboises et kasha
moelleux fruité croustillant beurré acidulé humide floral boisé


   Avec les financiers les pupilles se raniment... elles émergent de leur sommeil... doucement... Puis elles s'émeuvent... puis elles papillottent d'envie. D'un coup elles sautent ! Comme ça ! Haut ! Oui comme ça ! Elles bondissent ! Très haut ! Elles rebondissent ! Encore plus haut ! Si haut qu'elles font trembler Iris ! Iris pleure de délice. Puis les papilles s'affolent. Elles trépignent. Enthousiastes. Impatientes. Elles s'élancent ! Elles volent ! Elles aussi tellement bondissent qu'elles touchent le plafond ! Elles réveillent tout le palais assoupi. Tout le monde y dormait. Paisiblement. Mais elles chantent la gloire de ces douceurs. Elles louent fort. Elles célèbrent. Le chœur fait résonner le château tout entier. Tout le corps du palais reprend vie. Puis les désirés invités entrent. Le palais dansent. Il suit le rythme de la gourmandise. De joie il fait palpiter le cœur. 


A quoi rêvent les cakes au citron

Cake au citron de Menton de Julie Andrieu
moelleux beurré agrume acidulé


    Une perle culinaire d'un coin presque intime tant il est petit des Alpes-Maritimes, le citron de Menton le demeure certainement.

    Si nous tentons de résumer qui il est, il se révèle, comme nous le savons, agrume, et plus précisément de la famille des rutaceae - les rutacées étant des végétaux producteurs d'huiles essentielles. Doté en 2015 d'une Indication Géographique Protégé (I.G.P.) qui assure son origine géographique citée plus haut, le savoir-faire qu'il requiert et sa qualité, il ne peut provenir que des espèces de citrons Adamo, Cerza, Eureka, Santa Teresa et Menton. Inutile donc de chercher ailleurs. Concernant sa couleur, que l'agrume obtient sur l'arbre, il s'avère selon sa cueillette et les saisons parfois clair ou parfois verdâtre, tantôt vif ou tantôt intense et lumineux. Lors de la froideur des nuits hivernales il apparaît par exemple d'un jaune vif, presque fluorescent. Du côté de sa collecte, il reste recueilli à la main tout au long de l'année, primeur ou à maturité, et ne reçoit aucun traitement chimique après récolte. Si vous touchez à son écorce, et cela quel que soit son diamètre imposé par l'I.G.P. entre 53 et 90 millimètres, vous vous rendrez compte qu'elle se montre très attachée à son tout, et si vous parvenez à l'ôter, vous découvrirez un agrume composé d'au moins 25% de jus tant il est ruisselant lorsque vous le presserez. Sa chair, elle, tout aussi parfumée que son jus, possède un caractère bien prononcé qui offre des saveurs de citronnelle. A partir de tout cela, l'agrume semble promettre bien des gourmandises.

    Mais le citron de Menton, d'où vient-il ? Si nous résumons maintenant brièvement l'histoire de cet agrume, nous apprenons que s'il fleurissait principalement des figuiers, vignes et céréales dans la ville de Menton jusqu'au XIVe siècle, il arriva oliviers et agrumes à partir du XVe. C'est en 1471 qu'apparaît la première mention d'une terre composée de 67 citronniers. Une vingtaine d'années plus tard, en 1495, se manifestera la première trace d'une exportation de citrons au duc d'Orléans de l'époque qui n'est autre que Louis XII, le prédécesseur de François Ier. Il semble s'ensuivre ensuite la fortune de l'agrume, du XVIIe au XIXe siècle, où seront exportés plus de trente millions de citrons par an vers l'Amérique du Nord ou la Russie tout en passant par l'Angleterre. Néanmoins, sa culture paraît s'affaiblir dès la seconde moitié du XIXe où débute une période de maladies et d'intempéries mêlée à l'exode agricole et au développement urbain qui affaiblissent, petit à petit, la culture de l'agrume qui se fait de plus en plus rare. Mais si l'âge d'or du citron de Menton demeure éteint, le feu semble doucement renaître de ses cendres à partir de 1875 lors de la création mentonnaise de la fête du citron, se déroulant une année par ci ou une année par là. Voyant l'attrait de la rencontre diminuer, l'événement créera en 1928 une exposition de fleurs et d'agrumes qui, face à la réussite du rendez-vous, nommera officiellement l'événement Fête du Citron en 1934. Deux ans plus tard, en 1936, la Fête du Citron et son exposition ne cesseront de revenir chaque année, excepté lors de la Seconde Guerre. Aujourd'hui, le citron de Menton et la passion qu'il génère vivent toujours.

    Voilà la brève histoire du citron de Menton.

    De ce bijou Julie Andrieu en a concocté un cake. Et le cake ? me demandez-vous ? Ô le cake il est fort bon.

Ne pariez jamais votre cheesecake au diable

Cheesecakes individuels aux fraises Gariguette, vanille Bourbon et mascarpone
crémeux laitier croustillant fromager humide beurré fruité floral onctueux fondant acidulé



    Si vous aussi lorsque vous trouvez un cheesecake au pied de votre porte vous ne pouvez pas vous contenir de le manger alors qu'il a été commandé chez Mama's Little Bakery par Mrs. Braverman, la voisine du dessous, car le postier s'est trompé d'étage, et si vous aussi, vous seriez capable de le manger, tant il reste crémeux, alors qu'il est tombé de votre assiette dans le palier, alors à vous aussi ce cheesecake plaira.

Les caprices du taboulé

Taboulé de chou-fleur, zestes de citron jaune et noisettes
croquant boisé fruité frais humide agrume vert herbacé acidulé




    Si de loin nous observons de la semoule de blé, de près nous découvrons une chose inconnue. Véritable petit coquin, ce taboulé qui parcourt gentiment toute la toile culinaire est un cachottier au secret qui ne se confie et s'avoue qu'une fois en bouche. Une seule bouchée de cet espiègle et vos papilles s'animent.

    Fidèles, les saveurs et la fraîcheur du taboulé traditionnel restent présentes tandis que la semoule de chou-fleur cru amène un charmeur vent nouveau.

Le muffin selon Rose

Mumffins (muffins aux pommes Royal Gala et fruits rouges, crumble au beurre aux cristaux de sel)
moelleux humide fruité floral croquant craquant beurré acidulé


    Comme l'amour des muffins et la passion pour le crumble de ma mère (évoqué ici) perdurent, ces deux derniers se sont associés pour devenir une fête gustative des plus simples et réconfortantes. La douceur humide des fruits, le moelleux sucré du muffin et le beurré salé du crumble ne peuvent vous faire qu'en réclamer un autre, encore. Encore. Encore.


La Dame aux vacherins

Vacherins individuels en cornet de glace, framboise citron vert
croustillant fondant fruité floral crémeux aéré agrume acidulé
  

    Avec leurs meringues des plus fragiles, ces vacherins nous auront causé bien des histoires. Entraînement, soin et patience sont les maîtres mots pour la réalisation de ces meringues coniques, mais gourmandise, satisfaction et plaisir règnent lors de la mise en bouche.

    Le croustillant sucré de la meringue, le fondant du sorbet framboise et la chantilly, aérée et crémeuse, contrebalancés par l'alliance connue avec le citron vert, font de la dégustation de ces vacherins une joie ludique, fraîche et fruitée, idéale pour la belle saison.

Les Amours

Gâteau à l'amande, fraises Gariguette et noix de coco
fondant fruité frais moelleux boisé humide fruité crémeux acidulé


    J'ai longtemps hésité sur la texture de ce gâteau. Après l'avoir réalisé plusieurs fois l'an passé, après hésitations, oscillations et tâtonnements, c'est aujourd'hui qu'il m'a fait craquer. Sa texture ? d'abord humide et fondante, puis moelleuse, généreuse. Ses saveurs ? légèrement sucrées, fruitées et boisées... une douceur sur les papilles.

   Ensoleillé par le lait de coco, ce gâteau, synonyme des beaux jours, réjouit.



A partir de ce gâteau votre satiété n'est plus valable

Gâteau mousse aux fruits rouges, mascarpone et fève tonka
mousseux aéré humide fruité floral acidulé


    Ce gâteau est une trouvaille. Lorsque nos yeux l'ont découvert, notre estomac nous a parlé, nos papilles se sont excitées, notre cœur s'est emballé. Alors nous l'avons réalisé et à nous quatre, nous avons dégusté une délicieuse douceur aux saveurs lactées, florales et fruitées.


Le C

Mini-cakes au Gorgonzola et myrtilles
moelleux fromager fruité floral acidulé



   Au marché, j'ai acheté des œufs. Au marché, j'ai acheté des œufs et du lait. Au marché, j'ai acheté des œufs, du lait et des myrtilles. Au marché, j'ai acheté des œufs, du lait, des myrtilles et du Gorgonzola. Au marché, j'ai acheté des œufs, du lait, des myrtilles, du Gorgonzola et du porto. Au marché, j'ai acheté des œufs, du lait, des myrtilles, du Gorgonzola et... J'ai oublié le porto alors j'ai juste fait des cakes au Gorgonzola et aux myrtilles.

On ne badine pas avec le chocolat

Fondant au chocolat noir, framboises, sésame et fleur de sel
fondant chocolaté humide fruité boisé acidulé



   Parfois, notre gourmandise et nos papilles nous exigent une saveur, une texture, une sensation. C'est alors, sinon un vœu, un ordre précis, explicite.

    Tandis que vos lèvres rencontrent la fine croûte chocolatée et la fleur de sel, vos dents amènent l'acide mais douce explosion des framboises et de leurs drupéoles qui vient alors se mêler à la saveur fondante du chocolat et du discret sésame sur vos papilles, ainsi qu'à l'humidité apportée par la pulpe du fruit rouge.

Maigret et la gaufre du samedi

Gaufres aux fraises Gariguette, crème mascarpone tonka
crémeux moelleux fruité fromager laitier humide acidulé


    Lorsque les Gariguette et le mascarpone se révèlent dans une grande sincérité et que la tonka vient apporter son caractère...