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La Princesse de crêpe

Crêpes bretonnes, recette familiale
moelleux beurré laitier 


   S'il y a quelque chose que je pourrais manger en quantité gargantuesque, c'est bien les crêpes. Mais pas n'importe quelles crêpes. Pas celles du grand monsieur qu'est Paul Bocuse. Ni celles de Christophe Michalak. Je vous parle de la recette. La recette familiale. Celle que mes cousins font. Celle que ma mamy fait. Celle que ma maman fait. Celle que le côté breton de la famille fait quoi.

   La recette.

   Car chez nous les crêpes c'est du sérieux. Tout le monde en fait. Tout le monde en mange. C'est tous les dimanches soirs, en dessert, après les galettes de sarrasin. On attend pas la chandeleur pour en manger des crêpes. Au sucre, à la confiture, au caramel au beurre salé, au chocolat... au sirop d'érable avec un peu de noix de coco râpée aussi... c'est moins breton mais c'est tellement bon. Autant dire qu'on se la garnit et qu'on se la regarnit la crêpe. Après il y a différents camps. Ceux qui la plient en quatre. Ceux qui la plient en huit. Ceux qui la roulent. Ceux qui la mangent avec des couverts... me demandez pas pourquoi. Après il y a ceux qui trempent dans le lait entier, ceux qui trempent dans le lait ribot, ceux qui trempent pas. Moi bien sûr la crêpe je la trempe dans le lait, surtout quand elle est au chocolat. Mais si ça vous plaît, vous pouvez aussi en manger nature de nos crêpes. Avec leur petit goût beurré, leur petit goût sucré, leur petit moelleux, elles sont à tomber.


Comme il vous plaira

Crème anglaise
onctueux laitier floral crémeux



    Inutile aujourd'hui de présenter la crème anglaise, cette soyeuse et gourmande sauce sucrée magique dont nous nous régalons avec un gâteau au yaourt (ici), une île flottante, un gâteau au chocolat, des fruits frais, ou comme sous mon toit avec des Petit-Beurre LU voire juste à la petite cuillère...

   Bien floue demeure l'histoire de la crème anglaise. Si certains aiment penser qu'elle a été découverte par les Français au XVIe siècle à la cour d'Angleterre puis ramenée dans l'Hexagone par la suite, d'autres préfèrent croire que cette crème anglaise n'a d'anglais que le nom puisque ce serait des cuisiniers Français qui l'auraient ramenée dans leurs petites malles à la cour d'Angleterre et d'autres supposent encore que l'inventeur ne serait que Marie-Antoine (dit Antonin) Carême...

   A vous alors de voir l'histoire que vous adoptez. Peut-être avez-vous même d'autres pistes dont je n'ai pas connaissance. Ce qui reste néanmoins certain, c'est que nous l'adorons, cette crème, anglaise ou non.

Dessine-moi un macaron parisien

Coques de macaron de Christophe Felder : meringues française et italienne
moelleux


    Macaron. A l'entente de ce nom mes sens s'expriment avec émoi. Emoi troublé. Emoi agréable. Emoi charmant. Délicieux émoi. Emoi gourmand. Impatient émoi.

    Si ma première rencontre gustative avec ces douceurs eut lieu peu après mes dix ans, ma première aventure technique eut lieu à mes quatorze ans. Déjà à l'époque je flânais dans une librairie quand ma flamme pour les macarons se révéla. Devant moi, mon tout premier livre de Christophe Felder, Les Meilleurs macarons, aux éditions Minerva.  Après de longues années à acheter des bonbons à la sortie de l'école, ce petit livre fut l'un des premiers ouvrages culinaires acheté avec mon argent de poche. Je me remémore avec plaisir et sourire le fier petit air qui me gagnait sur le chemin du retour, le précieux une fois mien. Côté papilles, j'avais choisi les macarons au cassis, avec une ganache seulement composée de chocolat blanc et de cassis frais. Bien que le chocolat blanc n'était déjà pas mon grand ami, l'idée du cassis me séduisit. Comme je me souviens de ma toute première fournée de macarons... un fragment de collerette par ci par là, une coque fendillée ici, une coque étalée là, une coque étalée fendillée sans collerette plus loin... de réussi par rapport à la recette, il n'y avait que la ganache, bien que trop sucrée à mon goût. Après cette première tentative, mes lectures étaient essentiellement consacrées aux macarons et régulièrement je m'y appliquais, après l'école, après le solfège ou l'orchestre, ou le week-end. Je m'y dévouais et parfois même j'abandonnais mes pensées d'adolescente, derrière moi.


    Depuis ces temps là, mon fanatique enthousiasme pour les macarons ne m'a pas quittée. Ô mais parfois quand l'humeur n'est pas là, une petite coque craquelle encore.

    Tandis que certains adoptent la meringue italienne, certains choisissent la meringue française et certains encore, moins souvent ou peut-être plus rarement, la meringue suisse. Ici, chez Gastelovore, nous naviguons entre l'italienne et la française, selon le vent. Tantôt l'italienne si notre attente de la petite douceur reste endurante à la préparation d'un sirop, tantôt la française quand nous virons de bord et que nous préférons incorporer le sucre à froid par paresse. Cependant, si la première est plus longue, la seconde est plus fragile... à vous donc de choisir.

    Contrairement à ce que nous pourrions penser, réaliser des macarons n'est pas sorcier mais cela requiert d'être aux petits soins. Videz-vous l'esprit et ne faites rien d'autre à côté. Soyez concentré, car organisation, calme et rigueur demeurent les maîtres mots lors de la préparation de ces délicates petites gâteries qui restent néanmoins capricieuses. Ne soyez pas pressés, prenez le temps de choisir des ingrédients de qualité que vous travaillerez avec un matériel précis et adéquat. Peut-être vos premières fournées seront-elles manquées, mais ce ne sera pas un échec car plus vous réaliserez de macarons, plus vous travaillerez, plus vous perfectionnerez vos connaissances et vos gestes. Alors inspirez, expirez, lancez-vous et régalez-vous.

La Marzapane des rêves

Pâte d'amande maison
fondant boisé

    Quelle passion mes papilles et moi-même pouvons avoir pour la pâte d'amande. Depuis l'enfance, sa gourmandise nous saisit. Mes petites billes d'enfant brillaient à la vue de ces douceurs tandis que mes lèvres ne pouvaient attendre de s'y poser. Quel fondant irrésistible et inimitable. Ce n'est ici évidemment pas la même recette, mais comme il est agréable, une fois adulte, de réaliser sa propre pâte d'amande. Une base si simple, si rapide, si bonne.

Au pays de Dante : la Divine Pâte

Pâtes fraîches d'Edda Onorato


    La langue, la culture, la nature, les couleurs mais aussi la lumière n'apparaissent pas seuls charmes du bien beau pays où le si résonne. D'une générosité immense, d'une infinie gourmandise, d'une belle finesse et d'une richesse folle est l'art culinaire italien. En résulte cet article sur les pâtes, mets phare de la gastronomie italienne.

Pancake le Magnifique

Pancakes (recettes de base)



    Juste parfaits.